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L'artillerie de tranchée
Au début du conflit en août 1914, l'artillerie française ne possède que des canons de 75 mm. Ces armes, utiles pour une guerre de mouvement, s'avèrent relativement inefficaces pour une guerre de position. Les Allemands, eux, possèdent dès le début de la guerre des Minenwerfer, des lance-bombes légers, moyens et lourds. Pour combler son retard, l'armée française met alors au point des mortiers, plus petits et plus mobiles que les canons de 75 mm, et pouvant être utilisés dans les tranchées. Très vite, le mortier de 58 n°2, conçu par l'ingénieur français Emile Duchêne, équipe les tranchées françaises. Cette pièce légère d'artillerie est surnommée « crapouillot » en référence aux « crapauds », des mortiers utilisés au 15e siècle.
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