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Et après ?

Pierre Brancher

Le 22 juin 1916, Pierre Brancher est muté temporairement au 19e escadron du train de Paris auquel il appartenait déjà au début du conflit. Il rejoint très vite des Régiments d’Artillerie Lourde nouvellement créés, le 83e le 2 août 1916, puis le 87e le 7 octobre. Il participe à la bataille de la Somme à la fin de l’année 1916 et à la bataille de l’Aisne au cours de l’année 1917. Il est démobilisé le 9 mars 1919.

Après la guerre, il crée une entreprise d’encre d’imprimerie avec ses frères. En 1984, alors âgé de 100 ans, il est décoré de la Légion d’honneur, non pas pour son passé militaire, mais parce qu’il est le plus vieux chef d’entreprise de France. Il décède deux ans plus tard, le 16 juillet 1986, à Sceaux.

Michel Dupré

Le 10 mai 1916, Michel Dupré est muté au service de cartographie de la 20e section de secrétaires d’état-major et affecté à Lure. Il reste dans ce service jusqu’à sa démobilisation, le 25 avril 1919.

Durant cette période, il rencontre Jeanne Billotte, habitante de Lure, qu’il épouse le 11 septembre 1920. Elle était veuve de guerre, son premier mari ayant été tué au combat au début du conflit.

Dès la fin de la guerre, Michel Dupré reprend son métier d’architecte et travaille à la reconstruction du pays. Il exerce surtout à Paris, mais ne délaisse pas pour autant Lure, où il passera sa retraite.

Michel Dupré n’a cessé de dessiner, même après la guerre. Louis Bonifassi, amateur d’art, passionné d’histoire qui lui a consacré une biographie, a retrouvé plusieurs de ses œuvres, notamment un dessin au fusain et à la craie intitulé L’étabblele . Réalisée en 1960, elle avait été offerte à un voisin et ami, M. Montavon.

Michel Dupré décède le 26 décembre 1971, à 4 heures du matin, dans sa maison de Lure, à l’âge de 85 ans.

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